La Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ), telle qu’on la connaît aujourd’hui, résulte de la fusion de trois organismes ayant connu chacun un parcours différent : la Régie des permis d’alcool du Québec, la Régie des loteries du Québec et la Commission des courses du Québec. Pour bien comprendre l’évolution de la Régie, il faut remonter jusqu’en 1921.
Ainsi, c’est en 1921 que fut créée la Commission des liqueurs du Québec, qui fut ensuite remplacée, en 1960, par la Régie des alcools du Québec. En 1971, cette dernière a été scindée en deux organismes distincts, soit la Commission de contrôle des permis d’alcool et l’actuelle Société des alcools du Québec. Par la suite, en 1979, la Commission de contrôle des permis d’alcool devint la Régie des permis d’alcool du Québec.
De son côté, la Régie des loteries et des courses fut créée en 1970 et conserva ce nom jusqu’en 1990, année où elle devint la Régie des loteries du Québec.
La Commission des courses de chevaux du Québec fut, pour sa part, instituée en 1988. Elle changea son appellation en 1991 pour la Commission des courses du Québec. En 1993, elle fusionna avec la Régie des permis d’alcool du Québec et la Régie des loteries du Québec pour former la Régie des alcools, des courses et des jeux. Les responsabilités alors confiées à la Régie excluaient toutefois la promotion et l’aide à l’industrie des courses de chevaux. Par ailleurs, elle hérite de nouveaux mandats tels que la réglementation en matière d’appareils de loterie vidéo et la surveillance de l’application des règlements relatifs aux systèmes de loterie des casinos d’État.
En 1998, le gouvernement du Québec décidait d’abolir la Régie de la sécurité dans les sports. C’est ainsi que la RACJ se voit confier de nouvelles responsabilités relatives aux sports de combat professionnels, c’est-à-dire la boxe, la boxe mixte et le kick-boxing.