La boxe, la boxe mixte et le kick-boxing.
Les combats de boxe amateurs ne relèvent pas de la compétence de la Régie, qui est chargée de l’encadrement de ce sport au niveau professionnel. La responsabilité en matière de sport amateur revient au ministère de l’Éducation.
Non, la Régie n’approuve pas les combats. La Régie a un rôle global d’encadrement des combats et de protection des combattants. Toutefois, elle a le pouvoir, conformément à sa mission, de refuser selon l’évaluation des concurrents la tenue d’un combat proposé.
La Régie s’assure donc que l’organisateur respecte la réglementation en vigueur. Elle délivre les permis en vertu du Règlement sur les permis relatifs aux ports de combats, analyse la carte des combats et veille à ce que les combats soient équilibrés et sécuritaires. S’il y a lieu, elle peut intervenir quant au statut des permis, interdire la tenue d’une manifestation sportive ou ordonner l’interruption d’une manifestation sportive.
Toute personne qui agit à titre de concurrent, de gérant, d’entraîneur, de préposé au coin, d’officiel, d’imprimeur ou d’organisateur à l’occasion d’une manifestation sportive doit être titulaire d’un permis annuel délivré à ce titre par la Régie.
Toute personne qui agit à titre d’organisateur d’une manifestation sportive doit également être titulaire d’un permis valable pour une manifestation délivré à ce titre par la Régie. La Régie délivre le permis valable pour une manifestation sportive seulement si la personne qui sollicite le permis est titulaire d’un permis annuel.
Toutefois, une personne qui n'est pas domiciliée au Québec et qui agit à titre d'arbitre ou de juge à l'occasion d'une manifestation sportive doit être titulaire d'un permis d'officiel valable pour cette manifestation.
Les permis délivrés en vertu du Règlement sur les permis relatifs aux sports de combat sont les suivants :
Le permis d'organisateur est délivré selon 2 catégories :
Pour obtenir un permis annuel, une personne physique doit être âgée d’au moins 18 ans et démontrer qu’elle respecte les conditions. De plus, elle doit remplir le formulaire Demande concernant les permis relatifs aux sports de combat, fournir les documents requis et payer les droits.
Une personne qui sollicite un permis annuel de concurrent et qui est domiciliée au Québec doit :
De plus, une personne qui sollicite pour la première fois un permis de concurrent et qui n'a jamais participé à une manifestation sportive de boxe au Québec doit, dans le cas d'un concurrent domicilié au Québec, remplir l'une des conditions suivantes :
La Régie évalue les combattants selon plusieurs critères :
En plus d’évaluer les combattants selon ces critères, la Régie peut avoir des échanges au besoin avec l’organisateur ou l’organisme qui a délivré un permis à un combattant hors du Québec, le cas échéant, ou l’organisme de sanction qui a autorisé le combat, s’il y a championnat en cause.
En collaboration avec le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES), la Régie a mis en place un projet pilote lui permettant de délivrer des autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) à des combattants dans un contexte médical précis et selon certains critères d’approbation respectant les plus hauts standards.
Une AUT permet à des athlètes d’obtenir une exemption pour l’utilisation d’une substance ou d’une méthode généralement interdite lorsque cette substance ou méthode vise à traiter une maladie ou une condition particulière. Les athlètes dans une telle situation peuvent ainsi se prévaloir d’une AUT leur permettant de recevoir leur traitement, et ce, tant en entraînement qu’en compétition.
Un athlète ayant besoin d’une AUT pour une substance ou une méthode généralement interdite peut en faire la demande auprès de la Régie, selon certains critères d’approbation.
La Régie peut refuser de délivrer un permis dans les cas suivants :
Le motif de refus, relativement à la déclaration de culpabilité pour une infraction pénale ou criminelle ayant un lien avec une manifestation sportive, subsiste cinq ans après l'expiration du temps d'emprisonnement fixé comme peine et, s'il y a condamnation à une amende seulement ou en cas de sursis, pendant cinq ans à compter de cette condamnation, à moins que le requérant n'ait bénéficié d'un pardon.
Un médecin désigné par la Régie peut, dans les cas prescrits par le règlement, suspendre immédiatement le permis d'un concurrent pour des raisons médicales.
À l’exception d’un permis valable pour une manifestation sportive, les permis sont d’une durée maximale d’un an et expirent le 31 mars suivant la délivrance.
C’est la Régie qui désigne les officiels. Généralement, lors des combats de championnat, le ratio des officiels est le suivant : 50 % domiciliés au Québec et 50 % domiciliés à l’extérieur du pays.
Non, la décision est finale et sans appel.
Oui, la Régie effectue des contrôles antidopage comme le prévoit l’article 71.1 du Règlement sur les sports de combat.
Non, la Régie ne divulgue pas les substances qui sont analysées.
Une pesée officielle doit avoir lieu de 8 à 30 heures avant le début des combats, en présence des adversaires et de l'organisateur. Elle doit être sous la responsabilité du responsable de la manifestation sportive.
L'arbitre peut interrompre un combat en tout temps. De plus, l'arbitre doit arrêter le combat lorsque le médecin l'avise qu'un concurrent n'est plus apte à poursuivre le combat.
La durée de chaque round est de 3 minutes dans le cas d'un combat impliquant des hommes et de 2 minutes dans le cas d'un combat impliquant des femmes. La pause entre chaque round est d'une minute.
Depuis le 20 mai 1998.
La durée maximale d'un combat est de 15 minutes comprenant de 1 à 3 rounds d'une durée maximale de 5 minutes chacun et comportant une pause d'une minute entre chaque round.
Lors d'un combat de championnat, la durée maximale d'un combat est de 25 minutes comprenant un maximum de 5 rounds d'une durée maximale de 5 minutes chacun et comportant une pause d'une minute entre chaque round.
Dernière mise à jour : 20 juin 2023